lundi 26 avril 2010

Torres del Paine

Deuxième journée à Torres del Paine. Une journée de montagne un peu nuageuse mais très agréable avec les bons vêtements. Plan de match de la journée, laisser mon campement tel qu'il est et me rendre un peu plus loin vers un site réservé aux alpinistes. Une marche en forêt au abord de la rivière d'environ 5 kilomètres sous une douce pluie intermitente. J'emprunte ensuite le sentier des alpinismes, les premiers 200 mètres d'ascension se font sans problème, mais j'arrête avant que ça ne devienne réellement de l'alpinisme, compétence que je ne possède pas vraiment et surtout que je suis seul et sans aucun équipement. Le point de vue en dessus de la limite arborescente est magnifique. On peut voir toute la vallée. Je suis seul exposé au vent, seul facteur qui vient briser la tranquilité du moment. Puis je reviens paisiblement, profitant de la forêt.


De retour au campement, il pleut. Je mange dans la tente et termine la lecture de mon livre. Je passe une nuit au sommeil troublé, une nuit des plus humides durant laquelle la pluie n'a pas cessée. La tente à 20$ CAN n'est pas faite pour le camping en montagne. Elle n'est pas imperméable. Un peu comme la vieille tente familiale (mes vieux et mes soeurs savent de ce que je parle) qui prenait l'eau au toucher! Je me suis donc réveillé les pieds détrempés avec tout le linge froid et humide, un peu démotivé de la journée à faire et je me questionnais à savoir pourquoi je n'avais pas amené ma tente d'expédition en Argentine. Je fais le paquetage et j'ouvre la porte de la tente...
WOW... INCROYABLE...
Quelle beauté...
Il n'a pas plu cette nuit...Il a neigé !!
Je démonte la tente et part en dansant pratiquement dans les sentiers, heureux, un peu fou, excité comme si jamais je n'avais vu de neige auparavant. Une fois dans la vallée, il y a un soleil radieux et les montagnes sont superbes avec cette nouvelle neige. Je tente le pouce pour retourner à Cerro Castillo (lieu où prendre le bus pour El Calafate), mais personne ne passe. Je prends donc le bus vers Cerro Castillo, puis ensuite 2 heures plus tard, pour El Calafate, de retour en Argentine, passant des douanes sans aucun questionnement, j'aurai pu être muet, il n'y aurai pas eu de problème. J'atteins Calafate vers 23h30 et déniche un gîte sympa dans une maison privée pour un maigre 25 pesos (argentins évidemment = 6,50$ CAN) par nuit.

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