jeudi 29 juillet 2010

Il suffit de peu pour faire énormément...

"Je suis juste un homme simple bien ordinaire", me répond Alfredo, propriétaire de la maison en bouteilles. Il suffit d'un problème pour y créer une solution. Sa fille voulait une maison de poupée, mais il n'avait pas l'argent pour en acheter une ou en fabriquer une dite standard. Idée, créativité, imagination et INGÉNIOSITÉ l'ont mené a utiliser des bouteilles de boissons gazeuses, fortement comsommées en Argentine et non-recyclées. Emboitant des bouteilles il a créer la maison de poupée, puis une vraie maison et les meubles complets, des fauteuils très confortables. Puis de fil en aiguille, les idées sont venues et je ne nommerai pas tous ce qui est fait avec les bouteilles, les revues et les cannettes de bières et liqueurs...Une visite incroyable de cette maison en bouteilles avec un homme incroyable qui gagne à être connu de par le monde pour son idée que plusieurs diront farfelue, mais d'une aide sociale et environnementale sans pareil.

Qu'en coute-t-il de faire une telle maison...?? Rien monétairement parlant, que du temps, de la technique et des buveurs de boissons gazeuses qui les jètent un peu partout sans soucis environnemental!!

Il voyage de par l'Argentine et l'Amérique du sud pour donner des conférences et expliquer comment faire, de telle façon que tous peuvent avoir un toit et un revenu de par la fabrication de divers objets, jusqu'au balai...incroyable !!!

http://sites.google.com/site/lacasadebotellas2/

Chapeau à Alfredo et sa famille!!

Poco más de fotos...

Retour en arrière...Colonia del Sacramento, Uruguay

La nuit au terminal

Les ruines Jésuites de San Ignacio

La rivière Paraná, je regarde le Paraguay assis en Argentine

Rio Paraná

Estero en foto !!!

Arrivé à Peligrini !!

Lagune...

Carpincho !!

Marche à même la lagune..jusqu'à ce que la profondeur m'en empêche. Quel plaisir de marcher en surveillant les signes de vie...question de ne pas arriver face à face avec un caiman noir!!

IBERA

Une famille..on en voit que quelques uns ici...il y en avait plus de 15..en canoe cette fois pas à pied ;)

YACARÉ

Estero del Ibera...au milieu de la lagune en canot...

Estero del Ibera...quel vie merveilleuse !!

lundi 26 juillet 2010

Estero del Ibera

Estero del Ibera, point d'accès par la Colonia Carlos Peligrini...un petit village 8 par 8, où chacun a son petit terrain entre ces rues de terres rouges, une catastrophe après chaque déluge. Je pensais y rester 1 ou 2 jours, j'y suis rester 5.

Peligrini, on y vient pour aller observer la faune de près, très près. Carpinchos ou capibara si vous préférer, Yacaré ou caiman noir, plus de 300 espèces d'oiseaux, 2 petits cerfs et les singes hurleurs.
Peligrini, on y découvre un côté magique par ce contact rapproché, 1 ou 2 pieds des caimans, casi-touché aux carpinchos...
Peligrini, on y découvre des villageois fiers et reposés, des familles ouvertes comme si on serait un de leur membre.
Peligrini, on y repars dans l'idée d'y revenir...

Estero del Ibera...Ibera en langue guaraní (les indiens de la région, du Paraguay et d'une partie importante du sud brésilien...jadis....) signifie "Eau brillante". Au clair de la pleine lune on constate d'où vient le nom, mais on réalise après quelques jours a Peligrini, que ce qui y brille c'est d'autant plus la joie de vivre, le regard animé des gens, l'enthousiasme de vivre dans ce que l'on pourrait appeler un paradis terrestre.

Le biologiste en moi s'est vu fasciné par le changement de mentalité de Peligrini. On y chassait avec rigueur le caiman, le carpincho et les cerfs...les populations étaient presque éteintes...les chasseurs avaient développer un art, une expertise face à ces animaux et à la région. 1983, le gouvernement de la province de Corrientes crée la Réserve Estero del Ibera...on ne se limite pas à un faible zone, mais on utilise bien l'ensemble de la lagune et de ses côtes...on utilise le savoir, le savoir-faire et l'expertise des chasseurs...on les converti en garde-parcs. Nul ne connait mieux la lagune, nul ne peut parfaire mieux à la tâche. La chasse cesse, la réserve ne s'ouvre pas au tourisme...les animaux n'ont plus à vivre en un régime de survie, les populations augmentent, se stabilisent entre elles, la nature reprend la tête du pouvoir à l'Estero del Ibera. Les années passent et 15 ans plus tard on ouvre les portes au tourisme, le village demeure le même ou presque, mais en y facilitant la venue des touristes nationaux et étrangers. Estero del Ibera devient un lieu magique où la rencontre avec la vie sauvage est sans pareil.

Je crois qu'ici quelques fotos s'imposent !!
Balade en canoe, marche directement à l'estero!

mardi 20 juillet 2010

Une nuit au terminal !!

J'arrive à Salto, Uruguay, lundi soir vers 10h30. Ville côtière du fleuve séparant l'Uruguay de l'Argentine. Départ prévu pour 7h30 au lendemain pour Concordia, Argentine. Juste de l'autre rive, avec un parc et des ruines d'une chateau 1880 magnifiques.

J'ai donc décider de passé un nuit au terminal, à dormir dans un raccoin !!

La sécurité m'a déplacé 2-3 fois sans plus !

Et après, cette nuit au terminal, toute une avant-midi à apprécier la chaleur en bordure de la rivière, je me suis mis en route pour Mercedes, au nord du pays... Halte nécessaire pour Colonia de Pelligrini....à suivre...j'espère en photos !!

Uruguay...Ta !!

Ta!

Je suis de retour en Argentine, après quelques jours en Uruguay. Ta!
J'ai profiter de la capitale, de ses boliches, de Patricia et Ta!
Question que vous ne vous posez pas trop de question...Patricia est l'une des 2 bières nationales de l'Uruguay !! Ta!
Par le contact privilégié de Lena, de couchsurfing, j'ai pu découvrir le rythme du vieux-port, de son medio-medio, un type de mousseux vin blanc et rosé, un délice local que tous viennent boire entre amis durant la fin de semaine. Une ambiance géniale, que nous avons dignement accompagné d'une parillada (asado..BBQ!!). Ta! Un délice! Ta!
Puis je suis parti n'exiler vers Tacuarembo, capitale de la tradition, ville tranquille du nord au milieu de la campagne fertile de l'Uruguay!
Il fait bon de vivre un peu en dehors de la piste touristique emprunté. Ici en Uruguay, la zone sud et ses plages consistent la zone touristique...mais fort évidemment en hiver, ni un loco va à la plage !! Ta!

Puis Salto, Uruguay et je traverse à Concordia, Argentina, ce mardi matin!!

Uruguay, un petit pays comprimé entre le Brésil et l'Argentine, un petit oublié par la vague touristique internationale. Uruguay, de grands habitants, fier de leur pays, mais humble de caractère. Uruguay, son Tannat, cépage cultivé dans une seule région de la France et ici en Uruguay, fruité et avec corps, un plaisir de la vie avec un bon asado!!
Uruguay, quelques jours suffissent à le parcourir, mais quelques temps seraient nécessaire pour en vivre l'expérience complète, dans un été où tout s'orientent vers la plage et la vie sans soucis !!

Uruguay!! Ta !!

Ta, expression que tous et toutes disent sans cesse ! Ta, diminutif de "está"! Ta, que l'on traduirait par " C'est ça qui est ça!!", "Ben oui" ou "listo"!!!

mercredi 14 juillet 2010

Une "sacrament" de belle colonie !!

Uruguay, 1 mois avant le retour en sol québécois...

Je suis parti ce mardi pour Buenos Aires, puis 1 heure de traversier et me voici en Uruguay, à Colonia del Sacramento (ceux et celles qui peuvent comprendre l'espagnol, comprennent le titre du message!!). Une colonie portuguaise de 1680, classé patrimoine mondial de l'humanité. Durant toute l'histoire coloniale de la région cette colonie a été le point central du commerce et de la défense. Aujourd'hui on dirait que toute la vieille partie de la ville actuelle a été figée quelques peu dans le temps, avec toutes ces antiquités, ces ruines et ces maisons d'âges différents entourées de ces rues pavées de pierres de rivière. Une première journée de voyage magnifique. En plus il n'y a personne...c'est l'hiver, le froid repousse les voyageurs. Il n'y a que très peu de voyageurs argentins, brésiliens. Une fois avec de bonnes couches de vêtements on en profite au maximum.

Deuxième journée sur le thème de la découverte de l'estuaire de la rivière de la plata, qui sépare l'Uruguay de l'Argentine...
Je me lève tôt....9h...loue un de ces scooters et je pars vers les terres en longeant, plus ou moins de près, la côte de la Rio del Plata. Un fleuve très large et d'ici on n'en voit pas l'autre bord. Et je longe cette avenue côtiére, sort de la ville et entre dans ces chemins de terres. Par chance, en bonne conditions de sorte que je peux continuer en scooter! Je resens un immense plaisir malgré le froid, de voir cette campagne uruguayienne (la verdad, je ne sais pas trop comment on le dit en français..) luxuriante, riche, bien entretenue....rien à voir avec les terres du sud-ouest de la province de Buenos Aires. Et le plus beau de cette journée sous un soleil éblouissant, c'est que je découvre les vignobles uruguayos. Plusieurs sont fermés aux visiteurs, mais j'entre a la Bodega Fripp. Petit vignoble artisanal..2000 bouteilles par an, depuis seulement 3 ans. Le reste de la production est vendu à une plus grande bodega. Un plaisir, je découvre le Tannat, cépage que je ne connaissait pas, je reste à discuter vins, futbol, voyage avec le jeune propriétaire. Puis je reviens pour la tombée de la nuit.

Je reviens dans ce bruit infernal, les pieds sur le "muffler"..et oui !! Je crois que je n'ai pas de chance avec ces engins de 50 cc. J'ai loué dans un particulier et non de par un grande entreprise telles que Hertz, Triffty o Budget...j'ai économisé...mais je suis revenu sans muffler!! Avec la vibration il s'est brisé...Que me dit la dame au bureau quand je ramène le scooter : "T'as plus de muffler..?? ...Ah....Bueno....Profites de ton voyage et amuse toi!!" Rien de plus, rien de moins et le tout en riant....Faut pas s'en faire avec la vie je crois !!

Demain je pars en direction de Montevideo...escale avant le nord....le nord uruguayo et argentino...espérons qu'il fera plus chaud dans ce nord...et sans cette humidité qui me congèle !!


dimanche 11 juillet 2010

VOYAGE, VOYAGE !!!



Ce que vous voyez, ce n'est pas une carte de l'argentine...Ce que vous voyez n'est pas un itinéraire...Ce que vous voyez n'est ni plus ni moins qu'un mois de pur délice, de pur plaisir, de pur aventure....Les X rouges, au nombre de 6, les 6 lieux assurés.....Le reste...improvisé !!!

Montevideo, Uruguay.
Chutes d'Iguazu, frontière Argentina-Brésil.
Estero del Ibera, une réserve faunique.
Salta, Hautes Andes argentines.
San Juan, zone vinicole.
Mendoza, zone vinicoles, point de départ pour observer l'Aconcagua.

Je pars ce mardi 13 juillet en bus pour Buenos Aires, puis Buquebus...un traversier Buenos Aires - Montevideo. Et pour la suite....l'avenir le dira. En rouge, les routes presques certaines, qui peuvent être modifiées; en vert, les possibilités de trajet entre deux destinations.

Si l'amabilité des gens du nord est telle que je le crois, je devrais me déplacer sur le pouce !!!

Prendre la route du voyage, de quelques aventures...Je vous laisse imaginer à quel point je me sens bien....Un repos mérité après ces 6 mois de stage....

À suivre...

Conflits humain-carnivores!!

La pampa argentina présente un portrait , comme de nombreuses régions du globe, lourdement modifiés par l'homme. Déboisement, agriculture intensive et extensive qui repousse sans cesse sa limite, perte d'habitats pour la faune, diminution des populations de proies naturelles pour les carnivores, augmentation des troupeaux bovins et ovins....il en résulte des conflits importants. En fait il en résulte une possibilité de conflit, est-ce vraiment le cas dans le sudouest de la province de Buenos Aires?

Quelques milles kilomètres à travers le partido de Patagones, 52 entrevues réalisées ont permises de montrer que si, de montrer que chacun des 7 carnivores est différent de part sa distribution et de part les dommages qu'il cause. Nul n'était connu sur la situation avec les carnivores dans ce coin de pays. Comme attendu, renard, mouffette et grison des plus communs peu importe l'habitat, puma concentré dans les zones boisées tout comme le chat de geoffroy. Le chat de la pampa très peu présent, mais tout de même dispersé. Malgré que très rare tout au fil de sa distribution, quelques éleveurs ont reportés avec confiance sa présence près des cours d'eau. Quelques maps intéressantes en anexes du rapport !!!!!

Mais le plus intéressant encore cest de voir avec lesquels il y a conflit et quel conflit.

Les félins de petites tailles, bien qu'ayant les facultés pour tuer un agneau, ne sont pas conflituels. Que le chat de geoffroy , si très présent, peu causer un peu de dommage avec la volaille. Sans prédation, le chat de la pampa, comme son homologue geoffroy, sont chassés pour la fourrure.

Mouffette et grison, hautement problématique dans les poulaillers, et renard et puma, hautement problématique avec les agneaux et brebis. La prédation sur les veaux ou poulains existe mais est rencontré que dans de très rares cas.

60% tuent et chassent directement pour diminuer les populations carnivores.

10% changent quelques trucs de gestion, surtout meilleurs poulaillers ou autant que possible enfermé les brebis durant la nuit ou tente de tout déplacer l'individu problématique.

30%, oui 30%, avouent ne rien faire........

La moitié n'ont aucune idée des roles ou fonctions naturelles des carnivores....mais seulement 8% croient que l'éducation est la cause des conflits. seulement le quart croit qu'ila pourraient changer quelques choses. on rajoute un 4% pour l'idée d'une compensation financiére...ce qui laissent 63% pour le control, voire l'éradication des carnivores....

Mais qu'est-ce que les statistiques, corrélations de Pearson, régression logistique nous montrent...??

Disponibilité de proies diminuent de façon nette les conflits....mais plusieurs fermes élimine de ces proies pour les dommages dans les champs....

Enfermer les brebis durant la nuit...et parfois par quelques maniéres qui peuvent paraitre rigolote, mais qui semble porter fruit.....

Mais...comment régler des conflits avec la faune, s'il y a problèmes politiques, économiques, sociaux et climatiques...??

Bref, je vous en parle plus au retour, car après 3 semaines de fou, j'avoue franchement que j'ai pas vraiment envie d'en écrire davantage !!!!

Ahora.....Juste rien faire et tout faire, mais sans horaire !!!!!

jeudi 1 juillet 2010

Toujours vivant...

Ceux et celles qui suivent ce blog régulièrement doivent se dire, mais que ce passe-t-il...d'une fréquence de 2-3 messages par semaine voilà que ça fait déjà 2 semaines qu'il y a aucun message!!

Le temps et l'expérience. Il ne faut pas oublier que le silence se classe premier et qu'il faut lui attribuer l'or. J'ai toujours pensé, et je le penserai toujours, que si nous n'avons rien à raconter qui vaille la peine d'être écouter ou lu, alors mieux faut ne rien dire, ne rien écrire.

En toute franchise, les 2 dernières semaines se résument en ArcGIS, SPSS, XLSTAT, WORD, EXCEL, Probabily Calculator, SigmaPlot....et j'en passe!! Cartographie, analyses statistiques et grafiques, rédaction....Quelques efforts obligés afin de donner une valeur concrète aux données récoltées durant les entrevues !!

Résultats intéressants, attendus, logiques...Prise de conscience d'une réalité multifactorielle...Les interactions humains-carnivores (et humain-faune en général) : un enjeu important, une problématique complexe....un projet pratiquement complété...D'ici 10 jours, j'aurai en main un rapport dûment complété, étoffé et qui je l'espère plaiera aux gens concernés et servira à comprendre, connaître les paramètres, clarifier les zones grises à propos de ces carnivores pampéens !!

En parenthèse de tout ça...suivre la Seleción dans les derniers matchs de cette coupe du monde ! Vamos Argentina !!

1er juillet 2010 :

OBJECTIF : Terminer le stage en écologie internationale

MËTHODOLOGIE : Analyser les données, les présenter, les discuter, tirer une conclusion globale

MOTIVATION INTRINSÈQUE : Plaisir et satisfaction du devoir accompli, Perception d'utilité pour la continuation des investigations

MOTIVATION EXTRINSÈQUE : Bodegas Trapiche, Callia, Estancia Mendoza et j'en passe...

MOTIVATION EXTRINSÈQUE 2 : Uruguay, Catarata Iguazu, Estero del Ibera, Cerro de las siete colores, Salta, Mendoza : Parcourir la route du nord peu équipé, sans destinations bien précises, sur le pouce.

CONTRAINTES : Retour à Bahía Blanca pour le 10 août environ...3 jours avant le retour en patrie natale